C’est l’une des conséquences de la mesure du couvre-feu prise et confirmée par le CTRI présidé par le Président Brice Clotaire Oligui Nguema. En effet, le couvre-feu qui a été ramené à 18h il y a quelques jours donne l’occasion aux transporteurs urbains d’augmenter les tarifs de trajets au grand désarroi des populations.
À Libreville le couvre-feu fixé à 18h devient chaque jour une préoccupation chez les riverains. Ces derniers doivent choisir entre l’augmentation des tarifs des trajets, rentrer chez eux à pied ou souffrir dans les embouteillages à n’en point finir.
Un couvre feu et une augmentation de tarifs qui agacent
Les Librevillois commencent à en avoir marre de ce couvre-feu qui s’éternise tandis que les nouvelles autorités du pays rassurent que tout est normal depuis le 30 août dernier. Pourquoi donc ce couvre-feu qui cause a pour conséquence de créer des embouteillages monstres et une augmentation de tarifs exagérée. En effet, il faut débourser à partir de 17h au moins 500 FCFA pour le trajet Charbonnages – cité des ailes. Entre 700 FCFA et 1000 FCFA pour le trajet ancienne gare routière – Pk12 (taxis bus).
Une situation qui devrait interpeller le nouveau Chef d’État Brice Clotaire Oligui Nguema qui s’est pourtant engagé à prendre des mesures visant à améliorer les conditions de vie des populations. Or constat fait, le couvre-feu est à l’origine d’un stress qui n’a pas de nom au sein des riverains. Entre l’envie de rentrer chez soi avant l’heure du couvre-feu et discuter les taxis, les Librevillois en viennent jusqu’aux mains pour une simple course.