Les placements sont des réseaux de prostitution de plus en plus en vogue chez les jeunes filles mineures âgées de 12 à 16 ans à Libreville.Dans le quartier Louis, ou sur les réseaux sociaux, il n’est plus rare de croiser de jeunes filles mineures, se montrer dénudées et s’exhiber pour attirer les ” potentiels clients”.
Tout comme le bord de mer, ces endroits ou espaces sont réputés être des lieux privilégiés pour la prostitution encore appelée les ” placements”. Peu après 20h, ces jeunes filles âgées de 12 à 16 ans envahissent souvent ces lieux de la capitale surtout le week-end. Certaines préfèrent passer par des réseaux de placements se montrant Vêtues de robes très courtes, parfois dénudées, elles sont souvent au bord de la route, des boîtes de nuit, snack et à l’entrée de maisons inachevées.
La prostitution pour subvenir à leurs besoins ?
« J’ai un enfant de bas âge, mes parents ont décidé de me tourner le dos après mon accouchement. Le père a disparu, je ne travaille pas. La prostitution est devenue mon gagne-pain. Pendant les week-ends, je peux coucher avec 10 hommes en deux jours. Parfois je sors de là avec 200 mille parfois avec 150 mille FCFA.Présentement, je dors chez une amie. Et pour survivre, je dois vendre mon sexe.», explique Leslie, une mineure âgée de 15 ans.
Seules ou en réseaux, plusieurs filles mineures agissent comme Leslie, persuadées que c’est la prostitution est le seul moyen de subvenir à leurs besoins. Leurs clients sont des personnes beaucoup plus âgées, parfois des cinquantenaires à la recherche de ” sang frais”. Certaines testées séropositives (VIH SIDA), nous confient de continuer de vendre leur sex parfois sans se protéger à la demande du client.
