Les jours se suivent et se ressemblent pour les populations de Tchibanga dans la province de la Nyanga. En effet, loin du regard du Comité de Transition pour la Restauration des Institutions, la Société d’Energie et d’Eau du Gabon ( SEEG) aurait décidé de dicter sa propre loi au sein de la ville et ses environs au grand désarroi des habitants. Elle justifie cette situation par une avarie qui semble s’éterniser pourtant.
C’est véritablement les nerfs à vif que vivent au quotidien les populations de la capitale nynoise qui doivent conjuguer avec les journées et les nuitées sans électricité. Une situation qui commence à agacer et met en mal les opérateurs économiques qui ne savent plus à quel saint se vouer.”Cette situation est devenue inacceptable et insupportable. On vit comme ça depuis des mois et on nous fait toujours comprendre que ça va revenir à la normale”, a indiqué un habitant de la ville.
Il y a plus d’un mois l’antenne provinciale avait indiqué une panne de l’un des appareils permettant d’alimenter Mouila et Tchibanga et qu’un retour à la normale était en cours. Mais contre toute attente, plus de deux mois après, les populations n’ont toujours pas constaté un retour à la normale. Rien. Pis, la situation se dégrade de plus en plus avec des journées et des nuitées sans électricité. ” La SEEG coupe le courant à 5h du matin, la remet à 22h. Puis le coupe encore à 2h, pour remettre à 4h, pour couper à 5h. C’est devenu insoutenable ce rythme de vie”, a ajouté un autre riverain.