jeudi, 19 septembre ,2024
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UOB : le CNOU préfère refectionner le Stade plutôt qu’achever la résidence universitaire toujours inachevée et abandonnée

Où se trouve l’urgence de refectionner un stade de football en six mois quand depuis plusieurs années les dortoirs du campus universitaire sont inachevés ? C’est la question qui taraude l’esprit des internautes depuis que le Centre national des œuvres universitaires a décidé de rénover le Stade de football de l’UOB tandis que cette plus grande université publique du pays n’a toujours pas de dortoirs fonctionnels. Nous vous livrons la tribune libre d’un internaute.

“Malgré les multiples défaites au niveau international, un budget colossal jeté par la fenêtre, le monde du sport au Gabon reste le centre d’attention tant son maraboutage sur les autorités est grand.Un Stade pour l’université financé par le Centre National des Œuvres Universitaires (CNOU) attire notre attention: Stade de football de l’UOB. IL n’est plus à rappeler que le centre dit CNOU milite pour l’amélioration des conditions d’apprentissage de l’étudiant, déjà que dans des précédents articles de notre journal national (Gabon première et autres) l’organe mentionnait un manque des matériaux dans les bâtiments abritant les logements universitaires rénovés.

IL nous semble que soit celui-ci oublie vite les priorités ou fait exprès pour voir la réaction des étudiants. Et là même n’est pas le plus grand souci, depuis des années l’université a eu besoin d’un renfoncement en Salles d’apprentissage, cela reste le cas même actuellement. Jusqu’à quel niveau la condition de l’étudiant doit elle devenir misérable pour que l’État puisse voir ce problème ? Les inscriptions sont passées de 9000f à 35000f dans une soit disante perspective d’améliorer les conditions dans l’université (source: Gabonreview). Comment peut-on, avec ce grand vent de changement, encore assister à un tel manque de sérieux qui se convertit en un véritable mépris à l’égard de l’apprenant ?

L’ année 2022-2023 se termine dans une période à donner des crises cardiaques, car l’étudiant doit finir, voit-on, un semestre en une semaine bien que ce soit quelques matières restantes. Oui pour la nouvelle année précipitée, mais dans quelles conditions apprendront les Bacheliers 2023 qui s’ajoutent au lot pour 2023-2024 ?On peut déjà douter d’un avenir radieux, si ce n’est un rafistolage dans les enfers comme on en assiste souvent. Des étudiants talentueux, mais pour quel genre d’établissement ?”.

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