lundi, 23 décembre ,2024
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Éducation : Camélia Ntoutoume-Leclerq a-t-elle perdu le sens de la ”réalité” des conditions d’apprentissage exécrables au Gabon avant de promouvoir ”l’excellence” ?

Dans l’un de nos anciens articles, notre rédaction s’interrogeait déjà sur la capacité de la Pdgiste Camélia Ntoutoume-Leclerq à présider aux destinées d’un département ministériel dont le costume semble être devenu de plus en plus large pour sa seule personne. Le temps semble nous donner raison plus que ce n’est que la semaine dernière, après 4 mois d’attente, que les candidats au concours d’entrée aux CFPP ont eu leurs résultats.

Un retard que la ministre de tutelle n’a pas du tout su expliquer, se gardant de prendre la parole devant la presse nationale,si ce n’est celle choisie par ses conseillers. Normal, quand un chauffeur est également ”le bon petit et le conseiller en communication du ministre dans les forums WhatsApp”. Désormais ce qui fait du bruit est la décision de rendre obligatoire les nouvelles mesures prises dans le cadre d’attribution de la bourse scolaire aux élèves du secondaire: 12 pour le premier cycle et 11 pour le second. Une mesure impopulaire qui dit-on vise à promouvoir l’excellence.

Mais de quelle excellence nous parle Camélia Ntoutoume-Leclerq quand des élèves du CES Georges Mabignath font de la 6ème en 3ème sans professeurs de Mathématiques et de Français ? Quelle excellence quand à Moabi les élèves sont privés d’enseignants ? Quelle excellence quand les élèves sont obligés de s’asseoir à même le sol ou à 4 sur un table-banc? Quelle excellence quand le système éducatif gabonais est défaillant ? Quelle excellence quand les établissements comme Mikolongo sont privés de Toilettes? Quelle excellence quand le copinage dans les nominations est devenu l’apanage au sein de ce ministère ? In fine, de quelle excellence veut-on se prévaloir quand on est incapable de doter le Gabon d’établissements d’excellence ?

Après ces années passées au ministère de l’éducation nationale, le bon sens voudrait que l’on assume les échecs et rende le tablier car n’ayant pas pu être à la hauteur. Il faudrait également que les médias aux ordres aient un moment de lucidité afin de poser le problème de fond : pourquoi ne pas dire la vérité aux gabonais ? Pourquoi mettre la charrue avant les bœufs ? Pourquoi avoir attendu de changer les règles du jeu en cours ?

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