Les tensions diplomatiques entre notre pays et certains États qui se prévalent d’une certaine suprématie sous régionale, prendront certainement une autre tournure dans un avenir proche.Après les vaines tentatives de délocalisation du siège de la CEEAC, d’autres manœuvres cyniques impliquent certains diplomates en service dans notre pays.
Les faits:
Par note verbale datée du 18 janvier 2024,Le Président de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale son Excellence monsieur Gilberto da Piedade VERRISIMO saisissait le gouvernement en faisant état de l’introduction à son domicile sis au quartier Haut de Gue Gue d’hommes armés.À la suite de cette information et pour rassurer nos partenaires, les autorités compétentes ont ouvert une enquête qui révèle un scénario digne d’ un film hollywoodien.Le supposé braquage serait en réalité une supercherie concoctée de toute pièce pour ternir l’image du Gabon et jeter le discrédit sur la transition en cours.
Au centre de ce scénario se trouverait le sieur précité qui est d’origine angolaise, pays en froid avec les autorités de Libreville.En effet, à la suite des premiers éléments de l’enquête, il s’avère que la supposée agression ne serait que l’arrivée sur les lieux du propriétaire des locaux accompagné de deux éléments de sa garde rapprochée.Sa visite était motivée par la correspondance de monsieur Gilberto Da Piedade qui par lettre datée du 30 novembre 2023 notifiait la résiliation de son contrat de bail et son impossibilité à honorer le préavis tel que stipulé dans le contrat.Mieux il s’était engagé à libérer l’habitation à la date du 5 janvier 2024.
Soucieux de reprendre son habitation et y engager des travaux de réfection, le propriétaire se serait rendu au Haut de Gue Gue en compagnie des siens.A sa grande surprise, il constatera que les lieux étaient encore occupés par le diplomate qui lors de leur venue était absent du territoire Gabonais.Au regard de ces éléments de l’enquête, il est évident que les accusations à l’endroit des forces de défense et de sécurité gabonaises sont infondées et justifierait une volonté de manipulation de l’opinion publique.