jeudi, 19 septembre ,2024
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IAI: le personnel accumulant 30 mois d’arriérés de salaires réclament la restauration de leur dignité malgré 400 millions promis en janvier dernier

Le jeudi 29 février dernier, le ministre de l’Économie numérique, le général Bonjean Frédérik Mbaza, est allé toucher du doigt les conditions de fonctionnement de l’Institut africain d’informatique (IAI) de Libreville. Occasion choisie par le représentant du personnel de l’établissement pour poser sur la table du membre du gouvernement les impayés de 30 mois d’arriérés de salaires en dépit des 400 millions de FCFA décaissés par l’État en janvier dernier pour apaiser le climat social au sein de l’établissement.

C’est dans un établissement quasi désert que le ministre de l’économie numérique a effectué sa visite au moment où l’on aurait cru que l’enveloppe décaissée en janvier dernier au profit de l’Institut aurait servi déjà à lancer des travaux de réhabilitation de certains bâtiments. Mais à ce jour il semble que non. Les bâtiments de l’administration, les chambres du campus, les toilettes et autres sont dans un état de délabrement avancé.

«Depuis deux décennies l’IAI fait face à une crise grave et multiforme. D’où en janvier 2023 nous sommes entrés en grève générale illimitée pour plusieurs raisons. Le paiement de 30 mois d’arriérés de salaires et bien d’autres raisons», a déclaré Jean Yves, représentant des membres du personnel de l’IAI. Créé en 1971, IAI est un institut international qui regroupe onze pays signataires mais qui est quasiment désormais laissé à l’abandon. Cette année donc le concours d’entrée n’a pas été organisé mais sept nationalités sont présentes avec 95 étudiants.

«J’ai décidé ce jour d’aller toucher du doigt les conditions de transmission de la connaissance aux apprenants de l’IAI. Il ressort qu’après un demi-siècle de fonctionnement, l’institut a besoin réellement de restauration de ses infrastructures, de restauration de l’offre de formation ainsi que d’un appui financier nécessaire à l’arrimage avec la nouvelle donne. Il faut donner ses lettres de noblesse à l’IAI», a déclaré le général Bonjean Frédérik Mbaza, ministre de l’économie numérique. Qu’a-t-on fait des 400 millions de FCFA décaissés par l’État gabonais ?

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