Tandis qu’il s’était senti poussé des ailes en prenant des simples recommandations comme des principes à faire appliquer contre l’avis des parlementaires et des autorités du CTRI, le ministre de l’intérieur s’est récemment vu être recadré en public par le Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema. En effet, au cours d’une conférence de presse organisée il y a plusieurs semaines, Hermann Immongault a clairement annoncé que les recommandations du DNI sont pour lui des principales à faire appliquer.
C’est d’ailleurs dans cette optique qu’il aurait pris la décision unilatérale de ne pas délivrer des récépissés provisoires aux partis politiques récemment créés. La rédaction de interronews241 s’était donc interrogée sur la légalité d’une telle mesure du point de vue de la Loi car la création d’un parti politique reste toujours régie par la Loi n°16/2011 du 24 février 2012. Une disposition qui reste en vigueur vu que n’ayant pas été modifiée ni abrogée et que les parlementaires de Transition n’y ont pas été sollicités, encore moins le peuple gabonais pour référendum.
Au cours donc de l’une de ses prises de paroles pendant son séjour à Paris en France, le Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema a précisément reconnu que certaines recommandations du DNI sont quelques peu mal formulées et ne répondent pas à forcément à l’esprit de la Transition. Le CTRI n’est pas dans une vision de privation des libertés fondamentales garanties par la Loi. Une précision de taille qui vient recadrer certaines sorties hasardeuses de certains membres du gouvernement qui trop souvent poussés par l’excès de zèle, mettent leur bouche dans des affaires qu’ils ne maîtrisent pas forcément.
