Le lundi 10 Juin dernier, le Ministre des Transports, de la Marine Marchande et de la Mer a convié solennellement un certain nombre de médias nationaux et internationaux à qui il a accordé une interview dans le but de faire un bref bilan des actions concrètes en cours au sein du département ministériel dont il a la charge depuis 10 mois. Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma s’est livré au jeu de questions réponses avec une grande précision concernant les dossiers qui sont sur sa table.
Lors de cette entrevue, il est notamment revenu sur le vaste programme en cours destiné à la réhabilitation des différents aéroports de provinces du pays. Le membre du gouvernement a d’abord tenu à faire un bref aperçu de l’état des aéroports d’Oyem, Tchibanga, Mouila, Koulamoutou, Mvengue et Port-Gentil, qui selon lui, représentent un gros défi en matière de réhabilitation. Du manque de clôture, en passant par la climatisation, l’adduction en eau, la mise aux normes sous régionales, ces différents aéroports n’ont pas fait l’objet d’un véritable maintien de la part des gouvernements qui se sont succédés.
Pour Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma, «En dehors de l’aéroport international Léon Mba de Libreville, le Gabon n’est pas doté d’autres aéroports qui soient pour l’instant aux normes internationales. Pourtant «ces aérodromes font partie de notre patrimoine qui n’a pas été entretenu . Plus vieille est une structure, plus cher elle va coûter pour sa remise en état de fonctionnement», a-t-il indiqué. D’ailleurs, il faudrait environ 1 milliard 500 millions de francs CFA selon le membre du gouvernement de Transition, pour réhabiliter chaque aéroport pour le mettre aux normes régionales et nationales. Dans un contexte économique quelque peu difficile à l’heure actuelle, l’État gabonais a donc fait appel à des entreprises partenaires pour préfinancer la réhabilitation d’au moins 6 aéroports du pays et signer un protocole d’accord pour leur gestion.
Hormis le manque de signalisations synoptiques entre Lambaréné et Mouila, le ministère des transports dit se heurter également à l’occupation des riverains aux alentours des différents aéroports qui ne facilite pas la construction des clôtures. Dans tous les cas, des efforts concrets sont faits par les autorités de la Transition sous l’impulsion du Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema, en dotant par exemple différents aéroports des radios pour établir la communication entre la tour de contrôle et les avions.