La situation de la SEEG est une préoccupation majeure pour la première autorité du pays, en la personne du Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema qui depuis plusieurs mois, a déployé des efforts nécessaires pour renforcer les équipements de ladite société. Des groupes électrogènes ont même été commandés et envoyés dans plusieurs localités du pays.
Sauf que là situation ne semble pourtant pas s’améliorer. Surtout après la découverte de plusieurs actes mafieux qui plongent plusieurs ménages du pays dans le noir, sans électricité depuis quelques semaines déjà.Dette exponentielle, détournements des tickets EDAN, dame SEEG semble de plus en plus se diriger vers le précipice. Plusieurs hauts cadres de l’entreprise se sont servis à leur guise pendant plusieurs années. Aujourd’hui la situation serait telle que l’entreprise serait actuellement dans l’incapacité d’assurer convenablement ses missions régaliennes : assurer la distribution de l’électricité et l’eau potable sur l’ensemble du territoire national.
Une situation qui commence à agacer jusqu’au plus haut sommet de l’État.«Face au scandale à la SEEG et aux délestages récurrents, j’ai ordonné un audit rigoureux. Tous les coupables d’actes préjudiciables seront traduits en justice. Les Gabonais méritent un service exemplaire, et je m’engage à veiller à ce que justice soit faite», a écrit sur sa page Facebook officielle le Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema. Pour le numéro 1 gabonais, des investigations pour vérifier tous les actes illégaux commis par un tiers seront menées. Chacun devra répondre de ses actes devant la loi.
Dans son discours à la nation du 16 août dernier, le Chef de l’État a évoqué l’État de droit. Celà implique que la souveraineté nationale devrait également s’appliquer sur la SEEG. Il faudrait que l’État gabonais s’approprie totalement cette entreprise qui est une entreprise stratégique pour la prospérité et le développement durable du pays. La main de la justice gabonaise ne doit pas également tremblé face aux actes anti républicains posés par certains compatriotes qui n’ont pas compris la nécessité d’œuvrer pour le développement durable du Gabon.