Dans une récente sortie sur les antennes de TV Plus Afrique, le Coordinateur Général de la plateforme associative Action Ogivine est revenu de façon objective sur les récents incidents enregistrés à Makokou au cours de la semaine. En effet, des jeunes gabonais sans emploi de la capitale provinciale de l’Ogooué-ivindo ont décidé d’initier un mouvement d’humeur en barricadant la route qui mène à l’aéroport de la ville. Objectif se faire entendre par rapport au manque d’emplois à la mine de Bélinga.
Pour Guy Nesty EBOBO, leader Associatif et Coordinateur Général de AO, le choix de l’emplacement de la barricade n’est pas fortuite. L’aéroport parce que les populations observent parfois des mouvements d’avions qui atterrissent avec des personnes qui dit-on, sont des travailleurs pris ailleurs pour venir travailler à la mine de fer de Bélinga au détriment des populations autochtones. Pourtant, la jeunesse Ogivine porte un espoir indéfectible sur cette mine de fer qui a longtemps été présentée comme la solution miracle face au chômage notoire des populations Ogivines.
Mais face à la grogne qui monte au sein des jeunes chômeurs, il est nécessaire que l’État Gabonais prenne la mesure de la situation. Pour Guy Nesty EBOBO, «La mine de fer de Bélinga à trois enjeux : économique, social et culturel». Et d’ajouter que, «La jeunesse Ogivine porte un espoir indéfectible à cette mine et n’entend pas se laisser berner une fois de plus au moment où l’on parle de la restauration de la dignité de la jeunesse gabonaise».
Bien qu’il ait décrié les violences pas forcément nécessaires qui ont prévalu, le coordinateur général de Action Ogivine a indiqué que le CTRI et le gouvernement de Transition doivent trouver des stratégies pour exiger aux sociétés d’employer localement les manœuvres selon leurs «besoins». Le sentiment qui traverse les jeunes chômeurs de l’Ogooué Ivindo est la vision selon laquelle «ce qui se fait chez-nous sans nous donne l’impression que cela est fait contre nous». Il faut donc impérativement que l’État agisse rapidement.