Depuis plus de deux semaines déjà les gabonais vivent chaque jour au rythme du couvre-feu instauré par l’ancien exécutif et confirmé depuis lors par le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI). Ce qui malheureusement, ne facilite pas les choses aux travailleurs qui doivent chercher comment regagner leurs domiciles.
On ne fait pas d’omelette sans casser les œufs a-t-on constamment pris l’habitude de dire. La confirmation du couvre-feu à 18 heures est un bien qui toutefois cause du tord aux travailleurs censés souvent rentrer chez eux seulement peu de temps avant.
Le couvre-feu, un bien pour un mal?
C’est en tout cas le sentiment qu’ont les travailleurs qui sont obligés de taper la Moïse à cause de l’absence de taxis. En effet, la confirmation du couvre-feu à 18 heures pousse certains transporteurs urbains et interurbains à cesser un peu plus tôt leur activité. D’où la pénurie de taxis observée dans le Grand Libreville ces derniers jours. Cette pénurie qui fait énormément de mal et cause du stress chez les travailleurs.
”Je gare dès 16h pour ne pas avoir à me retrouver loin de chez moi à l’heure du couvre-feu ”, a réagi un taximan. N’étant pas le seul à agir ainsi, ce sont malheureusement les travailleurs qui pour la plupart terminent à 16h voire 17h, qui paient le lourd tribut.Vers un retour à la normale ?C’est en tout cas la voie que semble avoir emprunté le CTRI présidé par le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, désigné récemment président de la Transition.
En effet, en ordonnant la réouverture immédiate des frontières terrestres, maritimes et aériennes le 2 septembre, le retour à une vie normale est plus que probable dans les prochains jours. Il revient aux nouvelles autorités du pays de prendre les mesures idoines visant à faciliter la libre circulation des personnes et des biens.