C’est la question dont se posent de nombreux compatriotes depuis la composition du gouvernement le 8 Septembre dernier qui a vu la formation professionnelle être rattachée à l’Éducation Nationale dont le ministère est géré par Camélia Ntoutoume-Leclerq. Désormais elle a donc en charge les secteurs du pré primaire, primaire, lycées et collèges en plus de la formation professionnelle.
L’éducation et la formation professionnelle sont deux secteurs distincts et importants de la vie d’une nation. Chacun d’eux nécessite donc une attention et concentration particulière afin que les dossiers aboutissent et que les résultats escomptés soient visibles. Il est difficile de suivre deux lièvres à la fois nous enseigne le dicton, encore moins pour une personne qui n’est pas du domaine, qui n’a pas été enseignante.
“Notre secteur a été annexé au département de l’Éducation nationale. Nous demandons à comprendre cet attelage que nous trouvons quelque peu maladroit”, a récemment déclaré Prince Prosper Engonga, président du Syfop. Raymond Ndong Sima aurait-il commis une erreur de casting en nommant un ministre qui n’aurait pas pu faire aboutir en 2022, pas moins de 39 projets de réhabilitation et extension des établissements scolaires ?
Réunis récemment en assemblée générale, le syndicat de la formation professionnelle (Syfop) a décidé de reconduire son mouvement de grève entamé depuis plusieurs mois. Ces derniers revendiquent le payement du reliquat du certificat de formation professionnel (CFP), l’aseptisation des personnels administratifs au regard de leur longévité, l’inefficacité et la gabegie en poste, la régularisation des situations administratives de contractuels de l’agence nationale de la formation de l’enseignement professionnel et agents de l’État affectés à l’agence (ANFEP), le recrutement des agents affectés à l’agence.