Abus d’autorité, extorsions de fonds, associations de malfaiteurs, contrôles inopinés, séquestration, destruction des biens, coups et blessures volontaires, les accusations qui pèsent sur les six policiers récemment arrêtés par les éléments de la Police Judiciaire à Libreville sont punis conformément aux articles 6-5-193-230-250-300-333 du Code de procédure pénale. Des comportements déviants qui ternissent l’image de la Police Nationale.
En effet, entre 2023 et 2024, plusieurs plaintes dénonçant des comportements inappropriés de certains policiers vont atterrir au niveau des services de l’État major des polices d’investigation judiciaire ( EMPIJ). Ces plaintes dénoncent les actes décrits plus haut par certains éléments véreux avides d’argent, qui ont fini par devenir des ” malfaiteurs ” en uniforme. Mais après avoir mis la main sur trois premiers suspects, les services compétents vont de nouveau mettre la main sur leurs complices. Jaurès Koumba, Brigadier chef major; Serge Biyoghe Metoule, sous- brigadier ; Yann Olivier Essia, sous-brigadier ( considéré comme la tête pensante); et les gardiens de paix, Etienne Samuel , Constant Nang et Ruben Manfoumbi, seraient tous membres de cette bande organisée.
Certains complices seraient également sur le point d’être arrêtés. Dans cette optique, les victimes et témoins de ces ” brebis égarées ” de la police judiciaire, sont invités à déposer plaintes si celà n’a pas encore été fait. Ces derniers doivent évidemment servir d’exemple au moment où les autorités du CTRI prônent pour l’excellence dans les rangs de nos forces de Défense et de sécurité.