Plusieurs mois après avoir été reçus en audience par le Ministre des Transports, de la Marine Marchande et de la Mer, Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma, certains responsables de compagnies maritimes commencent à s’impatienter. Ces derniers avaient pourtant au cours de ladite rencontre, obtenu des garanties de la part de la tutelle pour ne pas procéder au mois de novembre 2023, à une augmentation des tarifs passagers.
Mais deux mois après, c’est le statuquo du côté du ministère.Avec le prix de vente du Litre de gasoil industriel fixé à 1080 FCFA et exigé aux compagnies maritimes assurant le transport passagers entre Port-gentil et Libreville, ces dernières avaient envisagé la hausse des prix du billet. Mais face à la grogne, l’intervention de Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma avait permis de dissuader les responsables de Logimar et NGV.
«Du 30 août jusqu’à ce mois de février 2024, nous avons attendu jusqu’à ce jour. Notre demande est restée silencieuse. Soucieux de préserver les emplois et de garantir une meilleure maintenance de nos équipements et aussi de répondre à certaines charges et obligations, nous sommes contraints de revoir les prix du billet à la hausse car le prix du carburant qui est notre principale charge ne nous donne pas de marge de manœuvre, pour répondre à certaines exigences», a indiqué un responsable d’une campagne de transport maritime.Selon la même source, ces derniers seraient sur le point de revenir à la charge. Et cela pourrait intervenir dès le 1er mars prochain si d’ici là rien n’est fait par la tutelle.
À cet effet, les billets en classe économique enfant pourraient passer de 30 000 à 35 000 FCFA et pour les adultes de 35 000 à 42 000 FCFA. En classe affaire, le prix du billet pourrait passer à 55.000 FCFA. Et une taxe d’assurance de 5000 FCFA pour les enfants portés de toutes les classes. Le Ministre des Transports, de la Marine Marchande et de la Mer, Capitaine de vaisseau Loïc Moudouma Ndinga, devrait se dépêcher pour matérialiser les promesses annoncées.