Le 11 décembre 2023, le Comité pour la Transition et la restauration des institutions (CTRI), annonçait la mise à disposition des agents des médias publics, 500 postes budgétaires, afin de sortir ces derniers de la précarité sociale dans laquelle nombreux sont plongés depuis des années. Quatre mois et plus de quinze jours après, aucun agent concerné n’est rentré en possession de son poste budgétaire.Au ministère de la Communication, précisément chez les agents des médias publics, certaines annonces faites par les nouvelles autorités à leur profit serait encore une simple vue de l’esprit.
C’est le cas des 500 postes budgétaires annoncés en décembre dernier au profit des agents des médias publics au Gabon.Aujourd’hui, quatre mois et plus de quinze jours après, les agents concernés par ces postes budgétaires ne sont toujours pas passés fonctionnaires de la publique. Ce qui est différent des autres départements ministériels qui ont également bénéficié des postes budgétaires octroyés par le président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguèma.Notamment le ministère de l’Éducation nationale et celui de la Santé dont, quelques jours après l’annonce faite par le CTRI et le dépôt des dossiers, les agents concernés avaient été pris en compte par la Fonction publique.
C’est dont, au vu de ce qui précède, que l’on est amené à s’interroger sur les éléments bloquant du dossier des agents des médias publics qui, selon le ministre de la Communication, Laurence Ndong, lors d’une interview accordée à notre confrère l’Agence Gabonaise de presse (AGP), dans le cadre des émissions du Dialogue national inclusif, plus de 250 dossiers avaient été déposés au ministère de la Fonction publique. Cependant, rien ne semble bouger de ce côté.Qu’est ce qui serait à l’origine de cette lenteur du côté du ministère de la Fonction publique, quand on sait que ces 500 postes budgétaires émanent d’une décision du président de la Transition qui ne devrait donc souffrir d’aucune contestation.Doit-on croire à un boycott contre le ministre de la Communication, Laurence Ndong ou contre la Transition à l’heure ou les autorités du pays prônent la restauration de la dignité des Gabonais ?
Dignité qui passe inévitablement par un bon emploi et une meilleure rémunération ?Pour l’heure, nous ne saurons répondre avec exactitude à ces interrogations. Vivement que le dossier décolle et que ces Gabonais qui travaillent pendant des années pour le pays comme étant le 4e pouvoir, puissent rentrer en possession de leurs postes budgétaires. Ce qui pourrait constituer une source de motivation et de performance dans l’exercice de leurs différentes taches professionnelles au quotidien.