Dans un communiqué rendu public récemment, Florent Bakita, Directeur Général de la Sogatra, plus ancienne Société de transport public urbain et interurbain au Gabon, annonce la mise en place d’une commission de travail pour peaufiner la fin du transport gratuit à venir. Ce dernier évoque notamment des raisons économiques qui seraient devenues largement insoutenables au sein de la société qui patoge dans les difficultés financières.
Une annonce qui a rapidement fait réagir l’ancien Député du deuxième arrondissement de la commune d’Akanda Franck Nguema et son parti politique MOUVEMENT GABAO. En effet, le cofondateur et Président dudit parti qui enregistre aujourd’hui plus de 16 mille adhésions, est revenu sur la fin annoncée de la gratuité du transport par la Sogatra, communément appelée le «ngori». Tandis que le Mouvement Politique et Citoyen, MOUVEMENT GABAO étend ses tentacules sur le Grand-Libreville, la question de la gratuité du transport a été abordée par Franck Nguema. Les sociétés étatiques Sogatra et Trans’urb en assure d’ailleurs l’effectivité à ce jour, mais à des niveaux moindres qu’au début de cette mesure sociale de l’Etat qui a commencé dès l’avènement de la crise sanitaire de Covid-19.
Pour ce dernier, «le CTRI dans une mission d’État providence, est sollicité par les populations et le MOUVEMENT GABAO afin de maintenir le ngori. Nous devons faire de la gratuité du transport un acquis pour soulager les familles vulnérables déjà durement touchées par la vie chère dans notre pays », a-t-il indiqué dans l’une de ses récentes Causeries. Au-delà même des familles vulnérables, le ngori est devenu un acquis également pour les travailleurs du Grand-Libreville qui étaient abonnés à dépenser énormément pour emprunter les taxis entre Ntoum, Libreville, Owendo et Akanda. Il revient donc aux autorités de la Transition en place de trouver des mécanismes afin d’accompagner la Sogatra dans son processus de redynamisation.