Dans son post datant du 5 Septembre dernier,la judokate Gabonaise Sarah Mazouz adresse ouvertement des piques à l’endroit du ministère des Sports. Cette dernière qui affirme avoir été victime de non paiement de certaines de ses primes et bourses, invite le CTRI à se pencher sur cette affaire.
Depuis la prise de pouvoir par les militaires du CTRI le 30 août dernier, de plus en plus de personnes invitent ces derniers à se pencher sur des dossiers de détournements massifs d’argent supposés. Mais nombreuses de ces accusations s’avèrent être des allégations fallacieuses sans fondements aux allures d’exposition et règlements de comptes.
Mise au point sur la ”maladresse” de Sarah Mazouz
Dans son post, Sarah Mazouz reconnaît avoir perçu en 2019 un accompagnement financier du Ministère des Sports en 2019 (30 millions FCFA en fait). Ce qui confirme effectivement que entre 2018 et 2021 elle a perçu de l’argent en guise de subvention de Sportifs de Haut niveau. Et contrairement à ce qu’elle tente d’exposer, le ministère des Sports est doté de la Direction générale des Sports où elle pourrait justement en savoir un peu plus. Ce qui n’a pas été le cas plus qu’elle prétend avoir vu son nom au cours de ladite période chaque année. Des propos démentis par une source proche du dossier au sein du ministère.
Quand Sarah Mazouz oublie d’être partie en retraite avant le mécanisme des bourses
C’est un oubli qui pourrait être volontaire au regard des allégations tendancieuses exposées par la judokate Gabonaise Sarah Mazouz. En effet, ce n’est qu’après la réforme de la loi du régime général des bourses études en 2021 que la décision a été prise par les autorités, de la mise en place des bourses de sportifs de Haut niveau , Ministère de la Jeunesse et des Sports -Agence Nationale des Bourses du Gabon.
La sportive confond clairement ce mécanisme à celui de l’ancien dont elle a souvent bénéficié, la subvention de sportifs de haut niveau. C’est donc logique qu’elle n’ait pas bénéficié du nouveau mécanisme de bourses plus qu’elle s’est retirée du sport de haut niveau au sortir des JO Tokyo 2021 (septembre 2021).
Le 1er mécanisme (subvention) dépendait de la disponibilité financière des budgets du Ministère de la Jeunesse et des Sports. Or, en 2020 et 2021 tous les budgets de l’Etat étaient concentrés sur la lutte contre la pandémie de Covid-19. Le Ministère de la Jeunesse et des Sports n’aurait pas eu de ressources pour payer les subventions de 2020 et 2021, et ceci serait vérifiable auprès des services financiers compétents.
Soupçons de détournements de fonds sportifs, des allégations infondées
En ce qui concerne les allégations de détournements de fonds des sportifs, là aussi Sarah Mazouz a fait montre d’une maladresse qui inquiète. Pourtant, la sportive aurait bénéficié de toutes ses primes à chaque compétition internationale à laquelle elle a participé entre 2019 et 2021 pour se qualifier au JO Tokyo 2021. À celà s’ajoutent des perdiems, grâce à la combativité et l’abnégation du ministre de tutelle. En plus de la prise en charge de son transport aérien depuis Montréal, l’hébergement, la restauration. A cette époque aucune plainte n’avait été brandie, aucune revendication.
La nette amélioration des conditions des sportifs depuis 2019
Contrairement à ce que veut donc faire croire certains compatriotes, depuis 2019, année de la prise de fonction de Franck Nguema, les athlètes gabonais, pas que du football, mais de toutes les disciplines sportives, ont vu leurs prises en charge s’améliorer de façon significative lors des compétitions internationales. Sans oublier le paiement de leurs primes et perdiems quand les fonds étaient décaissés par l’État.
Il faut donc finalement voir que cette récente sortie dont le post a été d’ailleurs supprimé par l’intéressée elle-même,s’apparente à un dérapage sans queue ni tête. Une volonté de nuire et ternir l’image de l’institution qu’est le ministère de la Jeunesse et des Sports. Ce qui ne cadre pas avec le message de changement de mentalités et de paradigme porté par le Président de la Transition et du CTRI le Général Brice Clotaire Oligui Nguema.