Situé dans le 1er arrondissement de Franceville, ce nouveau marché s’étant sur une superficie de près de 10.000 m2, et composé de 218 boxes dont 50 étales, de 2 chambres froides, d’un local administratif, d’une infirmerie et de 4 blocs restaurant. Pourtant, sa construction n’a pas fini de faire couler beaucoup d’encre et de salive menant à l’incarcération de sieur Abdoul Houssein Moussavou.
Les travaux débutés par Bativert international en 2017 pour un montant de 4 milliards 456 millions 076 mille 025 Fcfa hors-taxe. Sauf que le 23 juin 2020, un des promoteurs de l’entreprise Bativert International passé avec la Présidence de la République, résilie ledit contrat au motif de l’incapacité du titulaire du marché à continuer les travaux arrêtés depuis décembre 2019.
Un deal pour l’attribution du marché ?
Une mission du ministère des Travaux publics séjournera à Franceville du 24 au 28 janvier 2020. Ce, afin de procéder à une évaluation des travaux restants de la construction du marché. Le coût pour finir le chantier aurait été estimé à 1 milliard 204 millions 577 mille 306 Fcfa.La commission d’Evaluation des offres après avoir rejetée les offres de SOCOBA EDTPL et de la société EGACO, va curieusement attribuer le marché à l’entreprise Zein BTP.
Par entente directe, et suite aux présumées instructions de Bounda Balondzi ( ancien ministre des TP), ladite entreprise obtient la bagatelle somme de 3 milliard 083 millions 034 mille 297 Fcfa. Soit 1 milliard 400 millions de Fcfa de plus que le montant des travaux établi par la Commission du ministère des Travaux publics.
Surfacturation ?
Sans expérience, l’entrepreneur Abdul Houssein Moussavou a obtenu le chantier de construction du marché de Franceville pour un coût allant jusqu’à 4 milliards de francs CFA (environ 6 millions d’euros) alors que ses concurrents demandaient 900 millions de francs CFA (approximativement 1,3 million d’euros). L’attribution du chantier de construction du marché de Franceville à un coût largement supérieur aux offres concurrentes a donc suscité des interrogations sur l’intégrité du processus d’octroi de contrats publics.