Au moment où les élèves de l’ensemble des établissements scolaires du Gabon abordent le deuxième mois de leur retour aux cours pour le compte de l’année académique 2023-2024, se pose plus que jamais avec acuité le problème du transport des élèves. En effet, aussi bien à Libreville qu’à l’intérieur du pays, nombreux sont les apprenants qui réclament des bus de transport.
Pour le cas du Grand-Libreville, la société gabonaise de transport ( Sogatra) et Trans’urb assurent le transport des élèves mais également des populations qui vaquent à leurs occupations. Selon le directeur de l’exploitation de Sogatra, seulement 20 bus de la société sont répartis sur l’ensemble du territoire national pour le transport des élèves.
Ce nombre qui ne permet pas le transport optimal et à temps des élèves s’ajoute à l’état de dégradation avancée de certaines routes qui ne facilitent pas la circulation des véhicules. Il faudrait donc penser à mettre en place une stratégie qui puisse remédier de façon définitive à cette problématique de transport scolaire. Jadis certains établissements scolaires étaient dotés de bus de transport qui permettaient aux élèves d’être présents à temps aux cours. Ce fut le cas par exemple des lycées Léon Mba, Technique Omar Bongo, de l’excellence de Franceville, pour n’en citer que ceux-là.
Où sont donc passés ces bus? Cette réflexion pourrait d’ailleurs être élargie au niveau des Universités publiques dans la mesure où certains étudiants issus de familles vulnérables ont souvent du mal à rallier leurs établissements à temps. Dans tous les cas, une étude de faisabilité devrait être menée sur la question au niveau du gouvernement afin de répondre à une problématique qui perdure déjà bien longtemps.