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Gabon: pourquoi Camélia Ntoutoume-Leclerq a-t-elle été reconduite au gouvernement de la Transition?

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Après la nomination de Raymond Ndong Sima au poste de Premier Ministre du gouvernement de la Transition, la composition du gouvernement de transition est désormais connue. Parmi les personnes qui ont trouvé grâce aux yeux des nouvelles autorités figure bel et bien Camélia Ntoutoume-Leclerq.

Au moment où la rentrée scolaire 2023-2024 pointe son nez, le ministre de l’éducation nationale est désormais connu de toutes et tous. Et de l’avis de nombreux compatriotes et observateurs, Camélia Ntoutoume-Leclerq serait la personne qu’il faut à l’éducation nationale, d’où sa reconduction.

Une ascension Fulgurante

C’est le 17 juillet 2020 que Camélia Ntoutoume-Leclerq fait son entrée au gouvernement au poste de Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique, du Transfert de Technologies, de l’Éducation Nationale, Chargé de la Formation Civique.

Une charge qu’elle assumera parfaitement en conduisant plusieurs dossiers sous le contrôle du ministre de tutelle. Discrète, besogneuse, acharnée au travail et à l’efficacité, elle sera nommée par la suite ministre de tutelle avant d’être confirmée toujours à ce poste au sein du gouvernement Alain Claude Billie-by-nze.

Une lutte acharnée contre les violences en milieu scolaire

Tout au long de ses fonctions, Camélia Ntoutoume-Leclerq a su mettre en place des stratégies visant à lutter contre les violences en milieu scolaire. Des campagnes de sensibilisation ont été organisées sur l’ensemble du territoire national tout en renforçant la surveillance au sein des établissements. Les pouvoirs seront donnés aux chefs d’établissements de traiter avec rigueur les affaires concernant les violences au sein de leurs établissements respectifs.

Camélia Ntoutoume-Leclerq aura par ailleurs instauré un dialogue franc et sans tabous avec les syndicats des parents d’élèves et ceux des enseignants. La décision d’impliquer l’ensemble des partenaires sociaux via un dialogue permanent sera appréciée à juste titre. Améliorer les conditions d’apprentissage des élèves sera le leitmotiv de l’ancienne ministre.

Suivi et évaluation des chantiers de nouvelles infrastructures

Camélia Ntoutoume-Leclerq fera du terrain son bureau. Elle n’hésitera pas à aller dans l’intérieur du pays pour se rendre compte des travaux d’exécution des établissements placés sous tutelle et en réceptionner certains. Les nouveaux établissements scolaires et des nouvelles salles de classes modernes sont livrés dans les temps convenablement.

Les chefs d’établissements seront nommés non plus par décision mais par décret pris en Conseil des Ministres. Elle permettra également au ministère d’acquérir son imprimerie nationale.Cette nouvelle acquisition vise à réaliser des économies, notamment en ce qui concerne l’impression des documents relatifs à l’organisation des examens nationaux, en plus de renforcer leur caractère confidentiel.

La promotion du dialogue social

Sa confirmation au poste de ministre de l’éducation nationale au sein du gouvernement dirigé désormais par Alain-Claude Bilie-By-Nze n’était pas le fruit d’un hasard. Entre ouverture et disponibilité, Camélia Ntoutoume-Leclerq a su mettre surtout en avant le dialogue avec les partenaires sociaux. Très à l’écoute et toujours à l’affût du moindre bruit de couloirs au sein des syndicats, la ministre de l’Education Nationale assume avec brio les charges de sa responsabilité.

Des résultats records en 2023

Si les résultats des examens en 2022 ont laissé nombreux gabonais dubitatifs sur la capacité de Camélia Ntoutoume-Leclerq à redonner à l’école gabonaise ses lettres de noblesse, pour cette année 2023 les résultats ont atteint des records jamais enregistrés auparavant dans notre pays. Dans l’enseignement général par exemple, le second tour a été marqué cette année par une forte réussite selon les données tendues publiques par le Direction générale des examens et concours (DGEC).En effet, il en ressort qu’après un premier tour avec un taux de réussite de 35,80 % (un record pour le Gabon), le taux de réussite de ce second tour a atteint un autre record de 99,86 %.

Pour les filières techniques, les chiffres sont également en hausse vertigineuse. Après un taux de réussite de 43,92 % au premier tour, celui-ci s’élève à 98,80 % au second tour (1 649 candidats reçus sur 1 669). Ces résultats prouvent à suffisance que la méthode Camélia Ntoutoume-Leclerq fonctionne. Quitte désormais au ministère de l’enseignement supérieur de prévoir les établissements pour accueillir ce beau nombre de futurs étudiants.

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