Au moment où le Gabon est désormais dirigé par les militaires, notamment le Chef de l’État Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, un bon nombre de préoccupations des populations se posent avec acuité. En effet, celà fait un peu plus de 10 ans que nombreux sont privés de carte d’identité Nationale tandis que les contrôles battent leur sur l’ensemble du territoire national.
La CNI fait partie des éléments importants prouvant la nationalité d’un individu au pays dont il se prévaut d’appartenir. C’est pourquoi, au moment où les nouvelles autorités prennent plusieurs mesures salutaires, quid de ceux qui depuis 2013 conjuguent avec les récépissés à n’en point finir?
Mettre fin aux supplices de milliers de gabonais
C’est en tout cas ce que les gabonais qui sont toujours privés de carte nationale d’identité espèrent. Sinon, comment comprendre que les passeports et autres cartes de séjour sont délivrés chaque semaine par la DGDI au détriment de la CNI? Pourtant, lors de son audition par la Cour constitutionnelle le 5 octobre 2022, l’ancien ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha, avait indiqué que la production de la nouvelle Carte Nationale d’Identité Electronique (CNIE) était prévue pour le second trimestre de l’année en cours. Nombreux ne peuvent pas voyager, ni procéder à certaines transactions bancaires.
Mais virage à 360⁰ quand lors du conseil des ministres du 1er février 2023, il sera adopté le projet de décret portant prorogation de la validité de la Carte Nationale d’Identité.Ainsi, les Cartes Nationales d’Identité délivrées entre les années 2011 et 2013, et arrivées à expiration, bénéficient automatiquement d’une extension de validité de plein droit allant jusqu’au mois de décembre 2023. Désormais sous régime militaire, les populations espèrent que les plus de 500 mille gabonais en attente de la CNI l’obtiennent enfin.