Surnommé ” la Machine ” à l’apogée de son emprise où il avait réussi à créer un cercle vicieux avec l’AJEV , les ”bla boys”, l’ancien puissant directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba a récemment tenté de dépeindre certaines réalités auxquelles il aurait fait face durant ces années d’emprisonnement mais également du temps de son règne. En effet, il s’est confié récemment à Jeune Afrique dans un entretien exclusif où il n’a finalement que tenter de paraître une victime de l’ancien régime.
Brice Laccruche Alihanga apparaît semble-t-il aujourd’hui comme un véritable innocent, un homme qui ne s’est pas enrichi grâce aux privilèges que lui ont donc accordé l’ancien couple présidentiel. Du temps de son règne, s’était-il opposé à la gabegie financière ? Avait-il refusé une tournée nationale où il s’était présenté comme ” le messager ” effectuée aux frais du contribuable ? Il est ”Le créateur du fameux concept ” Qui boude, bouge !”, commente un internaute. Combien de personnes ont vu également leur vie être brisée par les BLA boys? Combien ont été renvoyées de leurs postes et envoyées en prison pour satisfaire leurs égos d’Ajeviens? Que dire des promotions copains – coquins qui ont explosé durant le temps de son règne en tant que Directeur de Cabinet du Président Ali Bongo Ondimba ?
Certes il y a lieu de dénoncer, mais vouloir cracher sur la main qui a fait de vous ce que vous êtes est une lâcheté. Après des années de prison,il faut également avoir l’honnêteté de demander pardon au peuple gabonais pour tout le mal causé car l’homme a des choses à se reprocher, et pas qu’un peu. Dans tous les cas, désormais, ” il n’aura pas à bouder pour bouger ” étant désormais sur la chemin de Christ.
